Guerre en Ukraine : vifs échanges entre Nabil Boukili et Georges Dallemagne dans + d’Actu
Invités dans +d’Actu, Nabil Boukili (député fédéral PTB) et Georges Dallemagne (député fédéral Les Engagés) ont débattu sur la position de la Belgique et de l’Union européenne dans le conflit russo-ukrainien.
Pour Georges Dallemagne, il faut continuer à donner des sanctions à la Russie pour faire face au conflit et aux menaces de Vladimir Poutine. “nous n’avions pas d’autres choix que défendre l’Ukraine. S’il n’y avait pas eu de livraison d’armes, l’Ukraine en entier aurait été détruite aujourd’hui. Le peuple ukrainien en entier aurait fui l’Ukraine, serait arrivé chez nous pour continuer et aurait continué à se battre comme monsieur Poutine. Quand on veut être juste et raisonner calmement, il n’y a pas d’autres moyens que de défendre l’Ukraine, continuer à l’armée et faire en sorte qu’elle ne soit pas détruite“.
Nabil Boukili ne voit pas les choses de la même façon. “Si on suit cette logique, la guerre va perdurer des années, faire souffrir l’ensemble du peuple européen.”
Georges Dallemange sous-entend ensuite que le PTB agirait tels des autocrates. “Vous avez soutenu monsieur Poutine pendant longtemps, votre parti a prétendu qu’ils étaient sur la défensive face à l’OTAN, j’étais à la Chambre quand, vous avez prétendu ce genre de choses, avant la guerre !” Ce à quoi répond Nabil Boukili : “je n’ai jamais apporté mon soutien à Monsieur Poutine, mes mots condamnent toujours la politique de monsieur Poutine avec qui je ne partage aucune idéologie“.
Selon lui, il y aurait une diabolisation de son opinion. “Moi, j’en ai marre de cette diabolisation quand on a un avis différent de l’opinion dominante. J’ai une opinion de paix qui est une opinion majoritaire dans le monde. Débattons des arguments, et débattons sur le fond.” Un débat tendu et des allusions sont faites à Victor Orban ou encore Donald Trump.
Georges Dallemange conclut finalement. “Je crois qu’aujourd’hui, on n’a pas d’autre choix par rapport à une guerre qui nous est imposée, de faire en sorte que nous puissions dissuader Poutine d’aller encore plus loin, et la meilleure manière d’avoir la paix le plus vite possible est d’être ferme et de prouver qu’il a en face de lui des peuples, des armées, des pays qui pourraient lui faire payer très cher le fait d’aller plus loin.”
► Retrouvez en intégralité le duel entre Nabil Boukili et et Georges Dallemagne
■ Anaïs Corbin / Un duel modéré par Fabrice Grosfilley