Grève nationale du 9 novembre : les raisons du mécontentement général
La Belgique tournera au ralenti ce mercredi. Transports, hôpitaux ou encore aéroports assureront seulement le service minimum. Par cette action, les organisations syndicales visent à protester contre la crise du pouvoir d’achat. Celles-ci réclament toujours un plafond sur le prix du gaz et de l’électricité, ainsi qu’une adaptation de la norme salariale. Philippe Ledent, économiste chez ING, est l’invité du 12h30 pour décrypter les raisons économiques et sociales de cette mobilisation.
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“Le point de départ, c’est l’énorme vague d’inflation, en particulier la facture d’énergie“, pointe le spécialiste. “Malheureusement, cette facture d’énergie qui explose, c’est en partie la conséquence d’un appauvrissement collectif. Nous payons plus cher collectivement notre énergie au reste du monde. Forcément, cela crée des crispations. Tout le monde veut être celui qui ne supporte pas le fardeau de cet appauvrissement.”
Deux dossiers brûlants sont au centre des revendications des syndicats ce mercredi. Les syndicats et les organisations patronales ont échoué lundi à trouver un accord sur l’évolution des salaires et la répartition de l’enveloppe bien-être au sein du “Groupe des Dix”. Philippe Ledent revient sur ces notions et leurs conséquences.
■ Une interview de Philippe Ledent au micro de Vanessa Lhuillier et Fanny Rochez