Fusillade à Anderlecht : “On se balade rarement avec des armes lourdes pour un conflit de voisinage” 

Fabrice Cumps (PS), bourgmestre d’Anderlecht, était invité dans Bonjour Bruxelles ce vendredi 15 septembre.

Un Anderlechtois s’est fait abattre rue Wayez dans la nuit de mercredi à jeudi. Fabrice Cumps, bourgmestre d’Anderlecht, souhaite rappeler que, peu importe les circonstances, arracher la vie à quelqu’un est toujours un drame.

►LIRE AUSSI : Un homme abattu à la kalachnikov dans sa voiture à Anderlecht : les dernières informations

Fabrice Cumps est surpris que la fusillade ait eu lieu dans cette rue. “Ce n’était pas une zone identifiée comme un hot spot“. Cependant, il pourrait s’agir d’un hasard puisque la fusillade fait suite à une course-poursuite.

► VOIR AUSSI : Fusillade à Anderlecht : le bourgmestre demande le renforcement des moyens de la PJF

Liée au milieu de la drogue ?

Le bourgmestre d’Anderlecht n’est pas encore sûr que la fusillade soit liée au milieu de la drogue. Seule l’enquête pourra le confirmer. Cependant, “on se balade rarement avec des armes lourdes pour un conflit de voisinage“, constate Fabrice Cumps.

► LIRE AUSSI : Fusillade à Anderlecht : Verlinden demandera des moyens supplémentaires lors du conclave budgétaire

Selon le bourgmestre, la police locale agit en suffisance, mais n’arrête que des hommes de main. Pour arrêter les têtes pensantes et lutter contre le crime organisé, il faudrait que la police fédérale réalise des enquêtes de longue haleine. D’après lui, le communiqué d’Annelies Verlinden est un premier pas dans la bonne direction.

◼︎ Fabrice Cumps, bourgmestre d’Anderlecht, au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles