Françoise Bertieaux : “1400 places sont disponibles dans les écoles, mais il faut les rendre attractives”
Françoise Bertieaux (MR), députée bruxelloise et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et présidente du CPAS à Etterbeek, a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw dans L’Interview, ce lundi sur BX1.
La députée bruxelloise et de la Fédération Wallonie-Bruxelles est d’abord revenue sur les propositions de la ministre de l’Éducation Marie-Martine Schyns (cdH) afin de lutter contre la pénurie de professeurs. « Parmi les propositions de la ministre, certaines pourraient se faire seulement dans plusieurs années. J’aimerais que la ministre me dise exactement comment chaque élève peut avoir enfin un enseignant devant lui », explique Françoise Bertieaux. « Il faut qu’on ramène des profs dans les écoles, mais on a perdu énormément de temps. La ministre s’est cachée derrière le pacte d’excellence. On manque de places dans les écoles, la réforme du décret inscriptions est retardée… On perd beaucoup de temps ».
Elle a ensuite évoqué la récente campagne du gouvernement bruxellois de réduire le trafic autour des écoles, afin d’améliorer la qualité de l’air. « Nous voudrions que tous nos enfants bruxellois puissent respirer partout de l’air pur, et pas seulement près des écoles. Mais j’espère que cette première action peut avoir ensuite un effet plus global sur le reste de la région », confie-t-elle. « Dans les écoles, il y a d’autres aspects sanitaires mal suivis, comme la propreté et la qualité des sanitaires. La manière dont les élèves peuvent se laver les mains avant ou après leurs repas, cela pourrait être amélioré ».
Enfin, la députée libérale a évoqué le manque de places dans les écoles. « Si nous venons au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce problème du manque de places va changer », affirme-t-elle. « Nous avons encore 1400 places qui ne sont pas encore occupées en Région bruxelloise, et c’est certainement parce que les parents n’en veulent pas : le gouvernement doit donc tenter de rendre ces nouvelles places attractives. Il y a un travail à faire pour que les parents souhaitent y inscrire leur enfant ». Avant d’évoquer le fameux décret inscriptions : « Il faut supprimer le décret inscriptions, il y a trop de données à prendre en compte. Il faut tout remettre à plat, et mettre des balises comme une date unique d’inscriptions, les liens familiaux, les liens entre les écoles primaires et secondaires… »
► Retrouvez L’Interview du lundi au vendredi à 12h45 sur BX1.