François De Smet (DéFI) plaide pour une “coalition 77”
“J’ai pris les programmes, les notes d’informations et ma calculette. J’arrive à la conclusion que si on prend les trois familles de l’arc-en-ciel, soit les socialistes, les libéraux et les écologistes, et qu’on y ajoute Défi ou le CDH, on obtient une majorité courte mais stable et cohérente”, déclare samedi dans Le Soir le président de Défi François De Smet. On la nommerait “coalition 77”, pour le nombre de siège qu’elle aurait à la Chambre et… son année de naissance.
L’opposition serait “terrible” au Parlement, “avec un bloc nationaliste extrêmement fort qui va attendre 2024 comme un compte à rebours”. Mais “jouons le jeu”. “Prenons la barre en tant que francophones. Évaluons les réformes de l’État précédentes pour voir s’il ne faut pas refédéraliser la Santé ou les Transports. Impliquons la société civile et la population pour proposer une nouvelle structure qui tient la route en 2024.”
“Ou alors, sans nous mais avec le CDH, ça serait un ‘petit Vivaldi'”, ajoute-t-il. “Nous avons joué le jeu depuis le début. On a alimenté les informateurs, pris part à toutes les notes de travail, y compris dans des schémas de coalition où on avait peu de chance d’être repris. J’essaye de trouver des solutions et je n’en vois pas beaucoup.”
Quant au/à la futur(e) Premier(ère) ministre, il paraît logique, estime le président de Défi, “que si un groupe linguistique est fortement minorisé, il reçoive le gouvernail du gouvernement en compensation. Tout le monde s’attend à ce que le prochain Premier ministre soit néerlandophone”.
Belga