Formation initiale des enseignants: l’opposition réclame des auditions
La commission Enseignement supérieur du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a entamé mardi la discussion du très attendu projet de décret réformant la formation initiale des enseignants.
Annoncé depuis dix ans, âprement négocié entre partenaires PS et cdH au cours de cette législature, et soumis à une large concertation ces derniers mois, le texte entend revoir et allonger dès septembre 2020 la formation de base des instituteurs et régents afin d’améliorer les performances de l’école francophone.
Approuvé la semaine dernière en 3e et dernière lecture par le gouvernement, le projet de décret était déjà inscrit à l’agenda de la commission du Parlement ce mardi. L’ensemble de l’opposition MR, Ecolo et DéFi a immédiatement demandé à pouvoir procéder à une série d’auditions avant de discuter en profondeur ce texte fort de près de 160 pages.
Deux douzaines de noms d’intervenants divers ont été suggérés, mais aucun consensus n’a pu être dégagé sur une liste de noms plus resserrée. En guise de compromis, il a finalement été décidé de procéder le 13 novembre prochain à une première audition, celle d’un membre de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES).
Mardi, à l’occasion d’un premier tour de discussion générale, la principale critique de l’opposition a porté sur le coût de cette réforme, et des doutes sur la soutenabilité de son financement à long terme. En effet, les enseignants formés à l’avenir en quatre ans, plutôt qu’en trois aujourd’hui, seront mieux rémunérés.
Belga