Formation fédérale : un gouvernement Arizona en place d’ici à fin janvier? “C’est du 50-50”
Le formateur Bart De Wever (N-VA) a estimé à “50-50” la question de savoir si un gouvernement de la coalition Arizona sera en place d’ici à la fin janvier. C’est ce qu’il a déclaré jeudi soir à la VRT et à VTM. “Il y a une fin à tout, c’est un buffet que vous devez manger dès maintenant ou vous devez quitter la pièce”, a-t-il commenté à propos de cette date limite qu’il s’est lui-même fixée.
Les négociateurs de la coalition Arizona, soit la N-VA, le CD&V, Vooruit, le MR et Les Engagés, sont revenus autour de la table jeudi pour former un nouveau gouvernement fédéral. La discussion portait ce jour sur le thème de l’emploi, a indiqué le président du CD&V Sammy Mahdi sur Instagram. Selon Bart De Wever, la journée a été constructive, mais il y a aussi des journées plus difficiles. “Il y a encore des centaines de mines cachées qui, je le sais, sont difficiles pour un certain nombre de partis, et je le comprends aussi”, a expliqué le président de la N-VA à la VRT.
Sur la VTM, il a ajouté que les négociations sont quasiment au sommet d’une montagne avec des discussions sur “la réforme du marché du travail, les pensions, la fiscalité, ce n’est pas une tâche facile, tout le monde le sait”.
Le formateur est attendu le 7 janvier devant le Roi, pour demander une nouvelle prolongation de sa mission. “Cette date limite (de fin janvier) a été fixée parce que l’on sait que tout ce qui devait figurer dans l’accord de gouvernement a déjà été couché sur papier. C’est maintenant une question de choisir comment organiser cela et comment le mettre en place”, a-t-il déclaré. “C’est désormais une question de volonté ou non.”
Et s’il n’y a pas de gouvernement d’ici fin janvier? Bart De Wever ne souhaite pas anticiper. “Nous sommes six mois après les élections et la note a été réécrite 40 fois. Il y a une fin à tout, c’est un buffet que vous devez manger dès maintenant ou vous devez quitter la pièce”, a-t-il confié. Quant aux chances d’obtenir un accord fin janvier, le formateur ne veut pas plus se prononcer. “C’est du 50-50. Et si cela réussit, il y a plutôt 100% de chance que je devienne Premier ministre”, a-t-il conclu.
Belga