Formation fédérale : Bart De Wever a encore “quelques cartes à jouer” en tant que formateur

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Le président de la N-VA, Bart De Wever, prendra “en toute discrétion des initiatives” dans le cadre de la formation fédérale, a-t-il indiqué mardi après une nouvelle prolongation de sa mission par le Roi. “J’ai encore quelques cartes à jouer et ensuite on verra”, a-t-il souligné.

Le président des nationalistes, également bourgmestre d’Anvers, assistait en soirée au Kinepolis à la première de “BDW Politiek Beest”, le documentaire que lui a consacré le journaliste Paul Jambers. “Les gens ont peur d’une longue crise politique, ce que nous pouvons cette fois réellement éviter. La population nous regarde et n’attend qu’une chose: un résultat. Jusqu’à présent on donne une image de la politique plutôt moche et l’on ne peut vraiment pas expliquer pourquoi, dans de telles circonstances, alors qu’économiquement, ça ne va pas, avec une géopolitique complexe et une situation budgétaire catastrophique, on n’est pas en état de former un gouvernement”, a-t-il déclaré.

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Le formateur cherche à constituer la “majorité la plus forte et la plus stable possible” et, selon lui, la N-VA, le MR, les Engagés et le CD&V sont d’accord pour dire qu‘”il n’y a pas d’alternative à la formule actuelle”, c’est-à-dire une coalition incluant Vooruit. Bart De Wever va s’employer maintenant à “convaincre” le président des socialistes flamands, Conner Rousseau, de venir négocier. “Je vais essayer de le convaincre. Personne ne comprendrait que l’on ne vienne même pas négocier. On peut ne pas être d’accord avec la proposition de base mais c’est à ça que sert une négociation. Si on veut changer quelque chose, on va négocier, c’est l’essence de la négociation”, a-t-il fait remarquer au micro de la VRT. “C’est un peu une question de courage politique”, a-t-il souligné, en reconnaissant la difficulté des réformes qu’il faudrait réaliser. “La majorité la plus stable, c’est avec Vooruit mais si Vooruit ne veut pas négocier, il faudra regarder au parlement avec qui on peut réaliser ce qui est absolument nécessaire”, a-t-il ajouté.

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L’Open Vld pourrait dès lors entrer en piste mais avec une majorité d’un seul siège, et sans majorité du côté flamand. “Ce n’est certainement pas ma piste de prédilection mais ce serait alors un gouvernement d’urgence qui ferait un budget et porterait certaines réformes au parlement”, a-t-il dit.

Belga