Formation bruxelloise : Vooruit et le CD&V critiquent vertement le “non” de l’Open VLD

Tant Ans Persoons (Vooruit) que Benjamin Dalle (CD&V) ont vivement critiqué, mardi soir, la décision de l’Open VLD de ne pas s’asseoir à la table des négociations en vue de la formation d’un gouvernement bruxellois.

“Une personne qui, depuis des mois, appelle à s’asseoir à la table des négociations, à discuter du fond, à mettre de l’ordre dans le budget, et qui maintenant plonge Bruxelles encore plus profondément dans le gouffre. C’est du Kafka”, a déploré Ans Persoons. Selon la socialiste, Bruxelles avait besoin non pas demain, mais hier déjà, d’un gouvernement à part entière capable de réformer, d’économiser et de mener une politique énergique. “Nous avons déjà perdu 15 mois à cause de plans de carrière personnels et d’intérêts partisans qui priment sur les intérêts de Bruxelles”, a-t-elle ajouté en remerciant “chaleureusement Yvan Verougstraete pour son dynamisme positif et son approche sérieuse. Dans l’intérêt de Bruxelles, ce travail ne doit pas être perdu.”

► Voir | Yvan Verougstraete sur le choix de l’Open VLD: “Une décision à l’encontre de l’intérêt général”

Son de cloche identique du côté du CD&V où Benjamin Dalle souligne “les bases solides” posées par l’ex-facilitateur “pour un projet ambitieux de gouvernement bruxellois, associé à des efforts budgétaires et à des réformes structurelles nécessaires”.

L’Open VLD reproche au facilitateur de ne pas avoir présenté de propositions budgétaires suffisamment rigoureuses, tout en proposant de réduire la part régionale de l’impôt sur le revenu des personnes physiques en 2028-2029. “Malheureusement, après 25 ans de politique budgétaire de l’Open VLD à Bruxelles, il n’y a aucune marge pour de telles réductions d’impôts”, a par ailleurs souligné M. Dalle. “Jamais auparavant les Bruxellois néerlandophones n’avaient eu un point de départ aussi prometteur pour les négociations. L’équipe gouvernementale serait composée de 4 néerlandophones et 4 francophones (dont 1 expert), alors que la composition classique est de 3 néerlandophones et 5 francophones. La règle prévue par la loi concernant la présence du ministre flamand de Bruxelles aux délibérations de la Cocom serait également respectée pour la première fois depuis longtemps. Et pour la première fois, le respect du bilinguisme et la place du néerlandais seraient inscrits comme priorité du gouvernement”, a pointé le négociateur du CD&V. La note d’Yvan Verougstraete peut certainement être améliorée sur certains points, a-t-il admis. “Cependant, ce n’est pas en récitant des slogans simplistes lors de conférences de presse que l’on y parvient, mais en présentant des propositions concrètes et fondées à la table des négociations”, a conclu Benjamin Dalle.

Belga

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