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Fin de l’abattage rituel à Anderlecht ?

Ce jeudi, un projet d’ordonnance portant à interdire l’abattage des animaux sans étourdissement sera sur la table du gouvernement bruxellois. L’objectif, ne plus faire souffrir le bétail. 

Le ministre du Bien-être animal, Bernard Clerfayt (Défi) espère que ce texte sera adopté rapidement malgré les tensions. En effet, pour les communautés juive et musulmane des règles doivent être suivies lors de la mise à mort d’un animal. Par exemple, le bétail doit être égorgé vivant et sans étourdissement au préalable. Cette pratique est courante dans les abattoirs d’Anderlecht. Selon les chiffres, environ 65% des bovins, 80% des moutons et 100% de chèvres sont tués sans étourdissement.

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Pour Paul Thielemans (interrogé par la Libre), responsable des relations publiques aux abattoirs d’Anderlecht, cette ordonnance aurait des conséquences dramatiques pour le dernier abattoir de la région bruxelloise. En effet, la clientèle de l’abattage rituel représente plus de la moitié des clients.

Cette obligation, d’étourdir les animaux est déjà applicable en Flandre et en Wallonie depuis 2019. Si la Région bruxelloise applique cette obligation, près de 200 à 300 emplois sont menacés.

■ Reportgae de Michel Geyer, Anna Lawan et Pierre Delmée

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