Facture d’électricité : un chèque de 100 euros pour chaque ménage

Votre facture d’électricité est allégée dès cette semaine. C’est l’une des mesures phares promises au mois de février par le gouvernement fédéral pour aider les ménages belges à affronter la hausse des prix de l’énergie.

Après de longues discussions au sein des différents partis, il avait été décidé d’octroyer un chèque chauffage d’une valeur de 100 euros. La proposition est désormais en application depuis ce lundi. Toutes les factures d’électricité seront déduites d’une centaine d’euros. Ce mécanisme s’applique maintenant de manière automatique après l’adoption au Parlement fédéral et la publication au moniteur.

En pratique, les personnes qui paient un acompte chaque mois verront leur facture réduite. Si l’acompte est de 200 euros, la facture d’avril sera de 100 euros. Si l’acompte est inférieur à 100 euros, il ne faudra rien payer en avril et la différence sera soustraite de la facture du mois suivant.

Si la facture est inférieure à la prime, le montant restant sera versé directement sur le compte par virement ou déduit d’une facture ultérieure ou par l’imputation des dettes en cours. Dans tous les cas, après le 31 juillet 2022, toute prime chauffage ou montant résiduel de la prime chauffage sera attribuée par virement aux ayants droit par le fournisseur.

Les clients qui paient avec un ordre permanent seront remboursés par virement.

Ceux dont le nom sur la facture diffère de celui qui se trouve sur leur carte d’identité ne recevront pas automatiquement la prime. Ils devront alors introduire une demande écrite ou électronique auprès du SPF Économie avant le 15 octobre 2022.

Cette mesure vient s’ajouter aux autres aides décidées par le gouvernement aux mois de février et de mars. Il y a par exemple la baisse des accises sur le diesel et l’essence ainsi que la prolongation du tarif social élargi. Sans oublier, une réduction de 200 euros sur la facture de mazout. Pour cette dernière mesure, une loi doit toutefois être votée au Parlement.

■ Interview de Nicolas Poncin, coordinateur du service infor GazElec

Anaïs Corbin