Face à la propagation d’omicron, doit-on mieux se protéger ou différement ?

Le variant omicron représente désormais 60% des infections au coronavirus en Belgique, a annoncé le microbiologiste Emmanuel André (KU Leuven) sur Twitter. Avant le week-end, il représentait 41% des infections. Alors, doit-on mieux se protéger ou différemment ? 

Emmanuel André s’attend à ce que le nombre d’infections soit désormais à la hausse en raison de la forte progression d’omicron. Il prévoit également que l’impact soit quelque peu limité par la campagne des doses de rappel et par les symptômes potentiellement plus légers d’omicron. Toutefois, la charge de travail dans les établissements de soins de santé restera élevée.

Entre le 17 décembre et le 23 décembre, la Belgique a effectué 485.978 tests, dont 52.500 positifs. Selon les données de l’institut de santé Sciensano, le nombre d’infections a diminué ces derniers jours. Ces chiffres pourraient toutefois être inexacts en raison des vacances de Noël.

Le port du masque FFP2 recommandé ?

Selon le porte-parole de la lutte contre le coronavirus Yves Van Laethem, “porter un masque plus efficient chez les personnes vulnérables pourrait être utile. Les experts du Gems avaient proposé d’envisager dès maintenant l’emploi des masques FFP2 pour les personnes fragile dans des endroits clos et de le recommander fortement si le nombre de cas devait augmenter significativement”.

Mais quels avantages procure-t-il ? “Le masque FFP2 a la propriété d’avoir une structure en fibre qui permet de mieux filtrer ce qui vient de l’extérieur. Ces masque se joignent aussi mieux à la peau du visage. On peut le pincer au niveau du nez et ils sont coalescentes à la peau au niveau des joues. Dès lors, il permet 95% de filtration alors que pour les masques chirurgicaux, c’est 85% environ”, détaille le porte-parole. 

Ma. Ar. avec Belga – Photo : Belga/Dirk Waem

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27 décembre 2021 - 17h58
Modifié le 27 décembre 2021 - 17h58