Le Musée de l’Armée a perdu sa protection sur son mobilier

Avions Musée de l'Armée - Capture BX1

Cette décision a été prise, un mois auparavant par le Conseil d’État, qui a estimé que les collections ne font pas partie intégrante du bâtiment, donnant ainsi raison au gouvernement fédéral.

Le Comité Tervueren-Montgomery se dit très déçu face à la décision. “Les tensions autour du mobilier du Musée de l’Armée remontent à 2017, lorsque le musée a été intégré au War Heritage Institute (WHI), suscitant toutes nos inquiétudes (basées sur des preuves) quant à un pillage au profit d’autres régions. La protection de deux salles par le gouvernement bruxellois fut à l’époque une réponse à l’une de nos pétitions de 2017”, explique-t-il.

La pétition a recueilli à ce jour plus de 36 000 signatures. Pour le Comité, il s’agit d’une stratégie politique, à l’aube de la transformation du Parc du Cinquantenaire, en lieu de célébration du bicentenaire de la Belgique d’ici 2030. “Une mission confiée à l’ASBL Horizon 50-200. Tapie dans l’ombre, nous retrouvons une entreprise commerciale active dans le secteur des expositions avec des vues prédatrices sur les murs du musée”, conclut le collectif.

E.D – Photo : BX1

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02 février 2024 - 09h28
Modifié le 02 février 2024 - 09h28