Expulsion des étudiants à l’ULB : le combat ne s’arrête pas pour les anciens occupants

Les étudiants qui occupaient depuis début mai un bâtiment sur le campus du Solbosch de l’Université libre de Bruxelles (ULB), en soutien au peuple palestinien, ont été évacués des lieux mardi matin par la police. 

A 6h30, les étudiants qui occupaient le bâtiment B à l’ULB ont été contraints de quitter les lieux. La police est intervenue et plusieurs vidéos ont été publiées pour témoigner de cette scène. Selon les occupants, la police a été violente. “Sans papier légal d’expulsion, les policiers ont défoncé la porte”, explique un étudiant qui veut rester anonyme. “J’ai vu des coups de matraques ultra violents.”

Une autre étudiante assure “qu’ils ont été frappés” et que certains “ont été marqués physiquement”. De plus, la police aurait également cassé du matériel qui appartenait aux étudiants.

De son côté, l’ULB assure que la prise du bâtiment était illégal que l’université n’avait pas le choix. De plus, l’ULB assure que les étudiants n’auraient pas été expulsés par la police, mais auraient “quitté les lieux volontairement sur la base de l’ordonnance qui leur a été signifiée mardi matin par un huissier. Celui-ci était accompagné de la police, présente en cas de heurts, mais elle n’a heureusement pas eu à intervenir“.

Cette version est contestée par les étudiants qui annoncent également que le combat ne s’arrête pas pour autant. Pas spécialement à l’ULB, mais partout où ils jugeront que le combat sera nécessaire.

  • Un reportage de Maël Arnoldussen et Nicolas Scheenaerts.