En hommage au journaliste Jamal Khashoggi, l’avenue Franklin Roosevelt rebaptisée à son nom

Un an après le meurtre de Jamal Khashoggi, Amnesty International a décidé de renommer l’avenue Franklin Roosevelt, en hommage au journaliste saoudien.

Ce mercredi, un an après l’exécution de Jamal Khashoggi, Amnesty International a décidé de renommer l’avenue Franklin Roosevelt (où se situe l’ambassade d’Arabie saoudite, à Bruxelles) “avenue Jamal Khashoggi“, en hommage au journaliste saoudien. Des militant·e·s disposeront des plaques de rue au nom de Jamal Khashoggi et des panneaux commémoratifs devant et à proximité de l’ambassade.

https://twitter.com/amnestybe/status/1179332519336042501

Tous les beaux discours sur le fait d’assumer la responsabilité de l’homicide de Jamal Khashoggi sonnent creux s’ils ne sont pas assortis de la libération immédiate et inconditionnelle des dizaines de personnes qui croupissent en prison et sont exposées au risque de torture et d’autres mauvais traitements, uniquement pour avoir exprimé leur opinion de manière pacifique”, a déclaré Lynn Maalouf, directrice des recherches sur le Moyen-Orient à Amnesty International.

Le prince héritier a reconnu sa responsabilité

Selon des articles parus la semaine dernière sur un documentaire diffusé dimanche 29 septembre, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a reconnu pour la première fois sa responsabilité dans le meurtre de Jamal Khashoggi, « parce que c’est arrivé sous [s]a direction ».

L’annonce de Mohammed ben Salmane, qui affirme assumer la responsabilité du meurtre de Jamal Khashoggi, ne sera qu’un coup de communication raté si elle n’est pas assortie d’une action déterminée, concrète et immédiate. Il s’agit de mettre fin promptement à la répression, de libérer tous les défenseurs des droits humains et de laisser circuler librement dans le pays des observateurs indépendants de la situation des droits humains, entre autres pour observer et rendre compte publiquement du procès en cours pour le meurtre de Jamal Khashoggi”, a déclaré Lynn Maalouf.

C.Bk / Image: Amnesty International