Droit à l’avortement : le bourgmestre MR de Wezembeek-Oppem favorable à l’arrêt de la Cour suprême des Etats-Unis
Le bourgmestre de Wezembeek-Oppem, Frédéric Petit (MR), soutient la décision de la Cour suprême des Etats-Unis… et suscite des remous parmi les réformateurs.
Alors que la Cour suprême des Etats-Unis révoquait vendredi l’arrêt qui garantissait le droit à l’avortement, le bourgmestre de Wezembeek a réagi en faveur de la décision, rapporte La Libre Belgique. En décalage avec nombre de réactions politiques, le maïeur a commencé par partager une réaction du très conservateur Drieu Godefridi qui jugeait la décision américaine “magistrale”.
■Revoir : Des dizaines de personnes manifestent contre l’interdiction de l’avortement aux États-Unis
Conscient que “ma position ne plaira pas à beaucoup de gens“, le libéral assume : “Je suis opposé à l’avortement libre, sauf pour des raisons thérapeutiques, par exemple si on sait que l’enfant n’aura qu’une espérance de vie de quelques heures. Je suis contre le droit à l’avortement libre (…)” Les propos de Frédéric Petit, qui reconnaît ne pas suivre la ligne officielle du parti, ont suscité des réactions outrées parmi les libéraux, notamment de la part de Denis Ducarme ou encore d’Olivier Destrebecq.
Une honte, je ne peux qualifier autrement l’attitude du bourgmestre @MR_officiel de Wezembeek qui soutient la décision de la Cour suprême usa contre le droit à l’avortement. Un simple recadrage ne peut être à la hauteur de l’insulte faite aux femmes qui doivent garder ce choix. pic.twitter.com/PJwIjaZK7X
— Olivier DESTREBECQ (@ODestrebecq) June 26, 2022
Mais Frédéric Petit ne sera pas recadré par Georges-Louis Bouchez, qui considère cette prise de position comme “une opinion et non un délit“. Le président du MR rappelle dans un tweet en réponse à Paul Magnette : “Depuis 1962, la liberté de vote est la règle sur ces questions. Par ailleurs, c’est une opinion et non un délit. Raisons pour lesquelles, même si ma position est totalement en faveur de la liberté des femmes à disposer de leur corps et donc en faveur du droit à l’avortement.”
Depuis 1962, la liberté de vote est la règle sur ces questions. Par ailleurs, c’est une opinion et non un délit. Raisons pour lesquelles, même si ma position est totalement en faveur de la liberté des femmes à disposer de leur corps et donc en faveur du droit à l’avortement (1/2)
— Georges-L BOUCHEZ (@GLBouchez) June 26, 2022
Rédaction