Didier Gosuin (Défi) : “Le projet de tarification du stationnement d’Elke Van den Brandt est excessif”
Le bourgmestre d’Auderghem Didier Gosuin (Défi) était l’invité de Fabrice Grosfilley ce vendredi dans Toujours + d’Actu. Bien que son parti se trouve dans la majorité bruxelloise, l’élu local juge le projet de la ministre de la Mobilité excessif et appelle à des mesures progressives.
Pour rappel, Elke Van den Brandt a claqué la porte ce jeudi lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement bruxellois. En cause : un désaccord sur le projet de nouvelle tarification du stationnement. Selon le journal L’Echo, le projet d’arrêté de la ministre prévoit une augmentation de 25 à 40 euros du tarif de redevance forfaitaire et une augmentation du coût minimum de la carte de riverain de 10 à 60 euros.
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Selon Didier Gosuin, il ne serait pas illégitime qu’il y ait une révision des prix du stationnement, car c’est une politique qui rentre dans les objectifs de la COP26. En revanche, l’élu local critique la méthode et le moment de l’annonce de cette augmentation. “Aujourd’hui, le pouvoir d’achat des Belges est en train de chuter. (…) Je pense que venir ajouter une nouvelle pression est malvenue“, explique-t-il. Celui-ci plaide pour des mesures plus progressives.
Dès lors le projet mis sur la table par la ministre de la Mobilité est excessif, selon le bourgmestre d’Auderghem. “Une augmentation de 600%, c’est trop“, estime-t-il. “Je pense qu’il ne faut pas une telle augmentation de manière isolée de ces tarifs. Il y a d’autres paramètres sur lesquels il faut agir aussi“.
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Le MR s’oppose au projet
Du côté de l’opposition, la cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois Alexia Bertrand parle de “rage taxatoire”. “Je pense que nous avons un retard incroyable en termes d’alternatives à Bruxelles. Donc, une fois de plus, la solution qui est proposée est de faire payer cash le citoyen“, déclare-t-elle au micro de Fabrice Grosfilley.
Celle-ci annonce que le MR s’opposera au projet si celui-ci venait à être avalisé par le gouvernement bruxellois. “Dans une politique d’ensemble, il n’y a pas une vision pour rendre Bruxelles attractive et facilement accessible“, dénonce-t-elle.
