Devenir syndic bénévole clé sur porte
Difficile parfois de trouver un syndic, notamment pour les petites copropriétés. Et d’un autre côté, devenir syndic bénévole ne s’improvise pas. Syndic Yourself est une plateforme qui propose une aide et des formations pour ceux qui décident de se passer d’un syndic professionnel.
A Bruxelles, en moyenne, un immeuble compte 8 lots. Pour cette taille, si les copropriétaires s’entendent bien, un syndic bénévole peut-être une solution pour réduire les coûts. Cependant, entre les assurances, les obligations légales et les travaux, les futurs présidents peuvent vite se sentir déborder.
De plus, il est de plus en plus difficile de trouver des syndics, car la profession manque de candidats. “Les syndics ne sont jamais contactés lorsque tout va bien, explique Miguel Lamarche, fondateur de Syndic Yourself. Il achète toujours au mauvais prix et ne réagit pas assez vite. C’est une profession compliquée.”
Légalment, il est obligatoire de disposer d’un syndic dès qu’il y a plus de deux lots et deux propriétaires. Les responsabilités sont les mêmes, à savoir tenir la comptabilité, suivre les travaux et s’occuper de l’administration. “En général, il faut compter une heure par mois de travail pour un immeuble de 8 lots. Evidemment, lors de travaux, cela demandera plus de temps. On pense notamment aux immeubles qui doivent aujourd’hui connaître des travaux d’isolation.”
Pour aider les particuliers qui souhaitent se lancer, Syndic Yourself propose plusieurs formules avec une plateforme pour la comptabilité, un guide pour tenir les assemblées générales ou encore des formations et des assurances. “En général, ceux qui passent la première année, continuent à s’occuper de la copropriété, ce qui arrange bien les voisins.”
■ Interview de Miguel Lamarche de Syndic Yourself dans le 12h30