Des professionnels de la santé exigent une nouvelle politique en matière de drogues axée autour de la prévention

Ce 26 juin, à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, des travailleurs du secteur spécialisé en matière de drogues se sont rassemblés devant le Palais de Justice pour demander une nouvelle politique en la matière.

‘Support, don’t punish’ ou soutenez, mais ne punissez pas, c’est le slogan qui a raisonné ce lundi dans 275 villes dans le monde. À Bruxelles, travailleurs et associations du secteur spécialisé dans les addictions, se sont rassemblés pour demander davantage de prévention, et d’argent dans celle-ci.
En Belgique, on recense plus de 45 000 faits de détention pour possession de drogue, et 7 700 à Bruxelles. Ce qui est demandé ici par les associations, c’est d’adopter une approche plus préventive, qui pourrait désengorger les services de police.

Stéphane Leclercq, directeur de la Fedito, nous explique : “On aimerait que des Pvs puissent être envoyés dans une commission locale spécialisée en matière de drogues et qu’ainsi, on puisse faire le tri, proposer de la prévention si besoin, ou analyser le cas des personnes qui ont une consommation problématique.”

Les associations et les professionnels du secteur ont rencontré le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke pour exposer un nouveau modèle de gestion des drogues.

■ Reportage de Christopher Hooghe, Arnaud Dedier et Laurence Paciarelli