Des policiers pourraient perdre leur permis de port d’arme, suite à la surcharge de travail liée au Covid
Des policiers pourraient perdre leur permis de port d’arme, suite à un manque d’entraînement dû à la surcharge de travail liée à la crise sanitaire, rapporte ce samedi la Dernière Heure.
Ainsi, certains policiers ne sont pas en ordre de GPI48, cette norme qui prévoit quatre sessions de tir annuelles, suivies d’une évaluation. “Les policiers n’ont plus le temps de s’entraîner au tir. En temps normal, c’est déjà l’activité qu’on sabre en premier lorsqu’il y a un manque d’effectifs. Ça a été encore plus le cas cette année avec la surcharge liée au Covid, et le nombre restreint de policiers dans les stands de tir pour garantir la distanciation sociale“, rapporte à nos confrères Anthony Turra, délégué permanent à la CSC Police.
En l’absence de conformité à cette norme GPI48, certains policiers, notamment au sein de la police des chemins de fer de Bruxelles, “ont reçu des notes annonçant le retrait de leur arme, et une interdiction de terrain pour plusieurs jours voire semaines, le temps qu’ils se mettent en ordre“, explique le délégué.
Après réaction du côté syndical, “les effets de ces notes adressées par la direction bruxelloise de la police des chemins de fer ont été suspendus le 30 décembre par l’autorité supérieure, soit la police fédérale“, explique Anthony Turra. Une réévaluation aura lieu au cours du mois de janvier.
ArBr – Photo : Belga (illustration)