Des milliers de travailleurs du rail seront soumis à un “screening” de sécurité
Plusieurs milliers de travailleurs assurant une série de missions qualifiées de “sensibles” à la SNCB et Infrabel, notamment les conducteurs de train, seront dorénavant soumis à un “screening” de sécurité, renouvelable tous les cinq ans et opéré par la police fédérale, rapporte Le Soir vendredi, citant de la documentation interne à la CGSP et à HR Rail.
Trois fonctions au sein de la SNCB sont concernées : les conducteurs de train, les agents Sécurail et les travailleurs actifs au niveau des salles de contrôle et de télésurveillance. Côté Infrabel, il faut également ajouter plusieurs profils tels que les agents de circulation œuvrant dans les cabines du gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, les techniciens de signalisation ou encore les techniciens Télécom. Les employés concernés verront ainsi leur identité passée au crible de différentes banques de données sécuritaires, avant de se voir délivrer une attestation positive ou négative. La seconde option devenant synonyme de licenciement pur et simple, mais aussi d’une interdiction à vie de postuler dans les Chemins de fer.
A la CGSP Cheminots, le président national Pierre Lejeune parle “d’environ 5.000 concernés”. A en croire le service de communication de HR Rail, ce serait encore bien plus. Il est officiellement question de 3.300 employés à la SNCB et de 4.600 personnes chez Infrabel, selon Marie-Anne Bury, porte-parole.
Belga