Des migrants contraints de dormir devant le centre d’accueil du Petit-Château
Il y a actuellement une pénurie de places dans les centres d’accueil Fedasil en Belgique.
Depuis environ un mois, la file s’étend sur des dizaines de mètres le long du centre d’accueil du Petit-Château. Chaque matin, le centre ouvre à 8h. Mais certains arrivent dès le milieu de la nuit, et parfois même plusieurs jours à l’avance, dans des températures glaciales. Après un long voyage, il s’agit de leur premier point de chute en Belgique avant d’être dispatchés dans d’autres centres.
En réalité, deux files sont formées à l’arrivée des demandeurs d’asile au centre du Petit-Château. L’une – prioritaire – avec les familles et les mineurs, l’autre – qui ne l’est pas – avec les hommes seuls. Mais depuis environ un mois, il y a tant de familles et de mineurs, qu’il ne reste plus assez de place pour accueillir les homme seuls. Ils sont donc contraints d’attendre pour espérer pouvoir bénéficier des quelques places qui restent.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation : les centres fermés suite aux inondations, l’opération de rapatriement d’Afghanistan et, évidemment, toujours un nombre de places limité dû à la crise sanitaire.
Contacté, le cabinet du Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Sammy Mahdi (CD&V) explique que de nouveaux sites d’accueil vont ouvrir, mais qu’ils ne seront opérationnels que d’ici quelques mois.
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■ Un reportage de Thomas Dufrane, Frédéric De Henau et Hugo Morialmé
