Depuis janvier 2025, la Ville de Bruxelles a récolté près de 750 000 euros de taxes liées aux dépôts clandestins
Anas Ben Abdelmoumen (PS), échevin de la Propreté publique à la Ville de Bruxelles fait son bilan après plus d’un an. Il était l’invité de Bonjour Bruxelles.
Si selon l’échevin, Bruxelles n’est pas sale, mais elle est “salie”, il revient sur les différentes opérations menées par la Ville de Bruxelles et les résultats de la politique de verbalisation. “Dès le début, on a serré la vis. On a renforcé les opérations conjointes entre les agents de propreté et les agents de police, on va sur le terrain pour capter les flagrants délits et on en profite pour nettoyer le quartier”, explique Anas Ben Abdelmoumen. Selon lui, il s’agit d’un message clair à envoyer à la population : “On veut apporter propreté et sécurité”. Quand la prévention ne fonctionne plus, il faut toucher aux portes-feuilles affirme le socialiste.
De son côté, la Ville de Bruxelles propose notamment de venir récupérer gratuitement 2m3 d’encombrants pour aider ceux qui déménagent, et deux grandes campagnes d’encombrants ont déjà permis de récolter plus de 800 tonnes, dont 380 lors de la dernière édition.
Depuis janvier 2025, la Ville de Bruxelles a déjà récolté plus de 750 000 euros de taxes “sanctions”, qui concernent surtout les dépôts clandestins. “Dans les 750 000 euros, il y a 400 000 euros de taxes enrôlées sur base d’enquête de nos agents de verbalisation et 350 000 euros directement issus des caméras de propreté intelligente.”
■ Interview d’Anas Ben Abdelmoumen (PS), échevin de la Propreté à la Ville de Bruxelles au micro de Jean-Christophe Pesesse





