Décret paysage : “une trahison” pour Françoise Bertieaux, “la gueule de bois” pour Valérie Glatigny

Valérie Glatigny, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur, et Françoise Bertieaux, actuelle ministre, ont pris la parole après le vote durant la nuit d’une proposition revoyant le décret Paysage.

“C’est une trahison, une déloyauté totale“, s’est exclamée Françoise Bertieaux, ministre francophone de l’Enseignement supérieur au micro de Bel-RTL et de la Première. À ses yeux, les partenaires de majorité des libéraux en Fédération Wallonie-Bruxelles se sont lancés “dans une fuite en avant électorale” en faisant passer une “réforme improvisée, mal ficelée qui sera préjudiciable aux établissements et aux étudiants“. Elle redoute que les sessions d’examen de fin d’année ne se transforment en “chaos“.

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Le gouvernement de la Fédération se réunit à 8h30. “Il y a encore un gouvernement puisque dans les entités fédérées, les gouvernements ne tombent pas comme au fédéral mais il y a un gouvernement qui est dans l’impossibilité de fonctionner dans la loyauté et la confiance au vu de ce qui s’est passé cette nuit“, a poursuivi la ministre sur la chaîne privée. D’autres dossiers doivent encore être approuvés d’ici la fin de la législature. “Je ne sais pas comment imaginer qu’il y a la moindre confiance pour les faire passer puisqu’on ne sait jamais si un partenaire viendra avec une majorité alternative“.

La proposition de décret, qui est passée en commission au parlement grâce au vote du PTB, doit encore être soumise à la séance plénière. “Tant que ce n’est pas passé en plénière, je continue à examiner les moyens d’arrêter ce train fou lancé dans le brouillard, mais il faut reconnaître que le train est bien lancé“, a-t-elle ajouté.

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La réponse de Valérie Glatigny

L’ancienne ministre de l’Enseignement supérieure, Valérie Glatigny, évoque quant à elle un réveil douloureux pour l’enseignement : “Le PS et Ecolo s’allient au PTB pour détricoter une réforme que les établissements avaient dictée afin de diminuer le trop grand nombre d’étudiants qui se découvraient chaque année non finançables“. “Ce matin, c’est l’enseignement supérieur qui se réveille avec la gueule de bois.”

avec Belga – Photo : Belga