Début des négociations dès demain pour la formation du gouvernement bruxellois : “Il n’y a pas une minute à perdre pour Bruxelles”
Après les élections, vient le temps des négociations, pour savoir qui du Parti Socialiste, du Mouvement Réformateur, des Engagés, de DéFI, du PTB ou d’Ecolo fera partie de la majorité.
Si Paul Magnette, président du PS a annoncé que son parti ferait le choix de l’opposition, les représentants bruxellois ne sont pas du même avis, et se disent “incontournables”. Avec 72 sièges francophones au Parlement bruxellois, plusieurs scénarios de coalition sont possibles : MR, PS et Engagés avec 44 sièges semble être la formule la plus évidente, mais il est également possible d’évincer le PS, en composant une majorité avec Les Engagés, le MR, DéFI et Ecolo, avec 41 sièges.
Le PTB exclu des négociations
Et le grand vainqueur des élections régionales à Bruxelles, David Leisterh (MR) confirme que les négociations débuteront dès demain. “Nous serons avec les Engagés à Bruxelles lors du prochain gouvernement, et les invitations vers les autres présidents de parti, vont pouvoir partir dès demain.” Selon le chef de file, tous les partis démocratiques seront invités autour de la table, à l’exception du PTB. David Leisterh se réjouit également de la clarification de la position du PS pour Bruxelles. “On se demandait la voie que le parti voulait prendre. Et on voit qu’au niveau bruxellois, il n’y aura pas de blocage”.
Pour conclure, le candidat libéral confirme qu’un gouvernement bruxellois sera formé avant les élections communales. “C’est mon espoir le plus fort, il n’y a plus une minute à perdre pour Bruxelles.”
■ Reportage de Jean-Christophe Pesesse, Loïc Bourlard et Manu Carpiaux
■ Interview de David Leisterh, chef de file du MR, au micro de Camille Tang Quynh