La cybercriminalité reste le délit économique le plus répandu en Belgique, d’après PwC

La cybercriminalité reste le type de délit économique le plus répandu en Belgique. Il se produit en effet dans 53% des cas (contre 65% en 2016), selon le rapport ‘Global Economic Crime Survey 2018’ du cabinet de consultance PwC, qui parait tous les deux ans et qui a été publié jeudi. Les techniques les plus utilisées sont le hameçonnage (66%), également appelé phishing, les logiciels malveillants (56%) et le scannage de réseau (16%).

Près de deux tiers des 62 entreprises interrogées en Belgique (elles ont été 6.300 au total à l’être à travers le monde, ndlr) disent avoir été victimes de criminalité économique au cours des deux dernières années, contre 45% en 2016.

D’après PwC, cette hausse pourrait s’expliquer par une attention plus importante à cette problématique plutôt que par une forte croissance des faits commis. Derrière la cybercriminalité, le détournement d’actifs (30%) et la fraude commise par les consommateurs sont les deux autres formes de délits économiques auxquels les entreprises sont le plus confrontées.

Si presque tous les types de délits économiques ont été moins fréquents au cours des deux dernières années qu’entre 2014 et 2016, la fraude comptable, qui concerne les montants les plus importants, a toutefois augmenté en Belgique, passant de 8% à 10%.

L’enquête de l’entreprise de consultance démontre que les contrôles effectués au sein même des entreprises sont les principaux contributeurs au processus de détection, devant les dénonciations ou des appels téléphoniques via ‘hotline’. “Une tendance qui devrait se développer à l’avenir compte tenu de l’attention soutenue accordée aux lanceurs d’alerte“, relève PwC.

Belga.