Coup d’envoi de l’élection rectorale à l’UCLouvain : une Bruxelloise en lice pour devenir la future rectrice
Qui prendra les rênes de l’UCLouvain ? Le suspense ne devrait plus durer: le premier tour de scrutin est lancé ce lundi matin à 08h00. Les résultats seront, eux, publiés au plus tard le 10 avril.
Trois candidats, parmi lesquels deux femmes et deux vice-recteur ou rectrice. Tel est le choix proposé aux quelque 45.700 personnes composant le collège électoral potentiel de l’UCLouvain.
Les candidats
Geneviève Schamps, vice-rectrice du secteur des sciences humaines de l’université néo-louvaniste, met en avant son expérience au sein de fonctions institutionnelles – membre de conseils, présidente d’institut, doyenne, etc. Cette professeure en droit médical et en droit de la responsabilité civile défend “un leadership fondé sur l’écoute, l’éthique professionnelle et la sobriété”.
Françoise Smets, doyenne de la faculté de médecine et médecine dentaire, relève son expérience en tant que professeure ordinaire clinique à l’UCLouvain. “La mise en œuvre d’un apprentissage actif et l’utilisation des nouvelles technologies lorsque la matière le justifie est pour moi primordiale”, souligne la cheffe de clinique dans le service de gastroentérologie et hépatologie pédiatrique des Cliniques universitaires Saint-Luc dans sa présentation.
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De son côté, Alain Vas propose de “construire ensemble une université audacieuse”. Ce professeur de stratégie et gestion du changement à la Louvain School of Management de l’UCLouvain est également vice-recteur en charge du développement régional de l’UCLouvain dans le Hainaut, sa province d’origine. Il est aussi en charge des alumni depuis 2020.
Si l’une des deux candidates l’emporte, cela signifiera que quatre des cinq universités francophones du pays (ULB, ULiège, UNamur et donc UCLouvain) seront dirigées par une femme.
Déroulement du vote
Jusque mercredi 19h00, le personnel académique, scientifique et technique/administratif ainsi que la communauté étudiante sont invités à faire entendre leur voix, que ce soit électroniquement ou dans des points de vote installés sur les différents sites de l’université.
Chaque individu dispose d’une voix mais celle-ci est pondérée selon que l’électeur provienne du monde académique, scientifique, technique/administratif ou étudiant. Ce sont les membres du personnel académique qui pèsent le plus lourd (61%), tandis que les autres représentent 13% des suffrages chacun. Un taux de participation doit être atteint dans chaque catégorie : il s’élève à 90% pour les académiques et à 15% pour les autres.
Pour remporter l’élection, le candidat ou la candidate doit obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés pondérés. Les votes blancs ne sont pas compris. Si à l’issue de ce premier tour, aucune majorité absolue n’est dégagée, un second tour sera organisé, voyant s’affronter les deux personnes ayant récolté le plus de voix. Ce deuxième round est prévu du 22 avril à 08h00 au 24 avril à 19h00.
Le recteur ou la rectrice prendra ses fonctions le 1er septembre 2024 pour un mandat de cinq ans.
Après dix ans à la tête de l’institution universitaire néo-louvaniste, Vincent Blondel a quitté sa fonction de recteur un peu en avance, le 9 février dernier, car il se présente aux élections régionales de juin prochain. Didier Lambert assure l’intérim jusqu’en septembre.
Belga – Photo : Belga / Benoit Doppagne
