COP 28 : la Région bruxelloise augmente son financement pour l’adaptation des pays vulnérables

Ce financement s’élèvera à 2,6 millions d’euros en 2023, ce qui maintient la Région bruxelloise dans les principaux contributeurs mondiaux par habitant à ce Fonds pour l’adaptation.

C’est ce qu’a annoncé le ministre bruxellois de la Transition climatique, actuellement à la COP28 à Dubaï. Ce financement vise à soutenir les pays en voie de développement particulièrement touchés par les effets désastreux du dérèglement climatique.

Dans le cadre des négociations climatiques internationales, les pays développés se sont engagés à atteindre un financement climat à destination des pays du Sud de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020. Les pays en développement dénoncent toutefois un non-respect de cette promesse, qui ne pourrait avoir été atteinte qu’en 2022, selon l’OCDE, et un déséquilibre entre les financements accordés à l’atténuation du changement climatique (pour baisser les émissions de gaz à effet de serre) et ceux prévus pour l’adaptation aux conséquences du dérèglement climatique et ce, au détriment de l’adaptation.

Signal

“En augmentant son soutien au Fonds d’adaptation, Bruxelles donne un signal, important à son niveau“, estime Alain Maron, pour qui l’accélération du dérèglement climatique et l’intensification des dégâts qu’il cause, en particulier aux pays en développement, “appelle à une réaction forte et rapide de la communauté internationale“.

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Par ailleurs, la Région bruxelloise a signé une nouvelle collaboration avec Enabel, l’agence belge de développement, afin de soutenir des actions climatiques concrètes sur le terrain à hauteur de 4,15 millions d’euros sur la période 2023-2026. Ce financement bilatéral permet notamment de soutenir des projets au Mozambique (accès à l’eau potable dans des zones rurales), au Rwanda (urbanisation intégrant des solutions basées sur la nature) et en Palestine.

Belga – Photo : Belga