Consultations : Groen a eu un contact avec les partis néerlandophones de Bruxelles à l’exception du Vlaams Belang

En tant que formation sortie en tête du scrutin dans le groupe linguistique néerlandophone de la Région-capitale, Groen a organisé mardi un échange avec l’ensemble des listes néerlandophones qui seront représentées au parlement bruxellois, à l’exception du Vlaams Belang.

“Nous avons écouté chaque parti, ses priorités, son évaluation des résultats électoraux, ses attentes”, a expliqué Arnaud Verstraete, qui dirige les entretiens, aux côtés de la tête de liste Elke Van den Brandt, alors que le PVDA devait encore être entendu.

Comme dans les autres entités où les premiers échanges post-électoraux s’organisent progressivement, il ne s’agit pas encore de négociations à proprement parler.

Groen entend rédiger une synthèse de ces contacts mercredi et examiner si des contacts complémentaires doivent être pris avant d’envisager des négociations à proprement parler.

Sur base des résultats électoraux des groupes néerlandophones, il n’y a pas trente six possibilités de coalition pour l’aile flamande de la future majorité bruxelloise. Dans ce groupe de 17 élus, Groen a obtenu 4 sièges; la N-VA, l’Open Vld, et one.brussels-sp.a en ont décroché 3; le CD&V, le Vlaams Belang, Agora et le PVDA, chacun, un. Pour avoir une majorité, Groen peut se contenter d’un accord avec deux des formations qui ont trois sièges. Sauf à provoquer une sérieuse difficulté avec les francophones, à la recherche, eux aussi d’une majorité, l’option d’une alliance avec la N-VA paraît très peu probable.

Pour Cieltje Van Achter (N-VA), “l’électeur a donné un signal clair. Les partis traditionnels ont reçu une claque. Il est clair que Bruxelles doit changer“, a-t-elle commenté, sans en dire davantage.

De son côté, Sven Gatz (Open Vld) a jugé la discussion “agréable et cordiale“. Il a dit attendre de Groen un signal en vue de nouvelles étapes dans les échanges, d’ici la fin de la semaine.

M. Gatz a par ailleurs rappelé qu’il était de tradition que francophones et néerlandophones de Bruxelles entament d’abord leurs discussions séparément en vue de la formation d’un gouvernement bruxellois. Ce n’est qu’après avoir conclu un premier accord séparément, qu’ils se retrouvent tous autour de la table. Cela n’empêche nullement que des contacts soient pris, en parallèle, entre les deux groupes.

Un premier contact a selon lui déjà eu lieu avec les chefs de file du PS, à la manoeuvre du côté francophone.

Belga