Vincent De Wolf reste bourgmestre d’Etterbeek et quitte le parlement : “J’ai vis-à-vis de la population un devoir de loyauté”

Il a annoncé, vendredi à l’agence Belga, sa décision de renoncer à son mandat parlementaire, non sans une “déchirure” pour ce mandataire hyper-actif, présent dans les travées du Parlement bruxellois depuis 1999, qui a salué sa dernière intervention ce vendredi par une standing-ovation.

Le bourgmestre d’Etterbeek, Vincent De Wolf (MR) se succédera à lui-même. Réélu député régional en juin dernier et champion des voix de préférence dans sa commune le 13 octobre dernier, Vincent De Wolf devait faire un choix en vue de la prochaine mandature, dans le contexte des nouvelles règles anti-cumul entrées en vigueur en Région bruxelloise. “Le décumul me contrait à choisir entre l’institution régionale et la commune où j’ai réalisé en octobre mon meilleur score (4107 voix de preférence).”

Un choix “murement réfléchi” alors qu’on le prédestinait à la présidence de l’assemblée bruxelloise. Il appliquera donc la nouvelle loi communale, mais c’est une “déchirure”, a-t-il confié à l’agence Belga. “J’ai cependant toujours pensé être meilleur bourgmestre parce que je suis député et meilleur député parce que je suis bourgmestre. Je pense qu’être ancré dans les réalités locales, dans des fonctions exécutives permet d’être plus pertinent dans un hémicycle. Disposer d’un certain nombre de parlementaires dans une assemblée, comme en Wallonie et en Flandre, est sain pour notre démocratie”, a-t-il déclaré.

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Si pour Vincent De Wolf, “C’est un déchirement de quitter le Parlement car mon parti me proposait de devenir Président du Parlement bruxellois”, Le bourgmestre affirme : “J’ai vis-à-vis de la population un devoir de loyauté.”

Vincent De Wolf est bourgmestre d’Etterbeek dépuis 1992. Il est député depuis 1999. Au parlement régional, il a notamment été député,  chef de groupe, vice-président du parlement,… Il s’y est montré fort actif dans les dossiers de la sécurité, du développement durable, du logement et de la mobilité. Il a également été négociateur bruxellois pour son parti dans le cadre de la sixième réforme de l’État et a participé aux travaux du parlement sur la gouvernance et la transparence.

Belga