Communales 2024 : à Koekelberg, la cohabitation entre voiture et vélo n’est pas toujours évidente
Dans une petite rue enclavée entre le parc Elisabeth et Simonis, c’est l’heure de la sortie des écoles. Et ce lieu a bien changé en seulement 10 ans. Ancien parking, il héberge aujourd’hui de nombreux immeubles neufs. La rue est d’ailleurs fermée à la circulation depuis 2018 et pourrait s’offrir un réaménagement complet. L’amélioration de la mobilité douce est l’un enjeux de Koekelberg.
“On a commencé des réunions, et des petits-déjeuners pour en parler. On a aussi organisé plusieurs fêtes de quartier, des concerts ou encore des ateliers bricolage pour enfants”, explique Lies Van Overschée du centre communautaire de Platoo.
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Si la commune voit sa population augmenter, Koekelberg essaye de favoriser la mobilité douce, mais ce n’est pas encore ça pour les riverains. “Il y a des choses qui ont avancé. Il y a des parkings vélo, mais pour le reste, au niveau de l’apaisement du trafic automobile, on en voit pas encore l’ombre.”
Dans le viseur, l’avenue de la Liberté, qui a pourtant été réaménagée il y a peu, mais pas pour un mieux selon les cyclistes. “Il y a une dégradation des conditions. Avant, il y avait une piste cyclable séparée et elle a été remplacée par une bande partagée bus vélo taxi. C’est beaucoup plus dangereux.”
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Même constat pour le rond-point Simonis, noyau du trafic local où les trajectoires des voitures et des vélos se croisent, et la cohabitation n’est pas toujours évidente entre ces deux modes de transport.
■ Reportage de Michel Geyer, Morgane Van Hoobrouck et Laurence Paciarelli