Communales 2024 : à Anderlecht, la propreté au cœur des enjeux
Le quartier de Cureghem fait l’objet de toutes les attentions vu les difficultés qu’il cumule. Il connaîtra aussi dans les années à venir une grande transformation, mais les projets tardent et les habitants voient, pour certains, leur lieu de vie se dégrader.
Dans certaines rues de Cureghem, les dépôts clandestins sont quotidiens. La problématique touche le quartier depuis de nombreuses années. Sarah Deboosere, artiste qui avait répondu à un appel à projet pour embellir les lieux, constate que la zone ne cesse de se dégrader. “Dans un quartier si dense, soumis à tant de problèmes, la situation devient compliquée pour les habitants. La commune ne réalise que trop peu d’investissements”, détaille-t-elle.
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À quelques pas de là se situe la célèbre chaussée de Mons. L’artère englobe de nombreux restaurants, snacks et commerces de première nécessitée, principalement tenue par des personnes d’origine syrienne, arrivée dans les années 2010, après la guerre. “Ce sont des commerces qui fonctionnent bien. Le quartier est très dense, et les habitants passent beaucoup de temps à l’extérieur parce que les logements sont parfois étroits”, avance Beatrice da Cruz, la coordinatrice du Guichet d’Économie Locale – Euclides.
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Plus globalement, de nombreuses associations se sont installées dans le quartier, parfois très jeunes. C’est le cas de Gilbard, une “récupérathèque” où l’on troque des matériaux de constructions, mais surtout un atelier créatif qui réunit artistes et habitant.es tous les vendredis. “Les gens peuvent venir échanger des idées et sortir de leur quotidien”, explique Julieta Hogrefe, membre de l’ASBL.
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■ Reportage de Cyprien Houdmont et Charles Carpreau.