Communales 2018: les services de renseignement craignent une éventuelle immixtion russe
Les services de renseignement prennent au sérieux de possibles immixtions russes dans les prochaines élections, est-il ressorti mardi de l’audition du chef du Service Général de Renseignement et de Sécurité (SGRS -renseignement militaire), Claude Van de Voorde, devant la commission de la Défense de la Chambre.
Le lieutenant-général a adressé une note au ministre de la Défense sur ce sujet. Un agent a été désigné pour diriger une task force qui se charge de ce problème.
La semaine passée, le président du Comité R, en charge de l’accompagnement des services de renseignement, Guy Rapaille, a confié dans la presse qu’il s’attendait à une immixtion de la Russie lors des élections locales d’octobre et des élections législatives en 2019. Il ne disposait pas d’indications sur un éventuel financement de partis d’extrême-droite par la Russie en Belgique mais il a mis en garde face à l’utilisation d’internet. Les Etats-Unis, qui disposent de moyens substantiels, ont été confrontés à ce type d’attaque et ne l’ont pas remarqué, a-t-il souligné.
La “guerre hybride”, qui s’appuie sur des moyens conventionnels et sur des moyens électroniques, retient l’attention du nouveau chef du renseignement militaire. Le recrutement de cyber-spécialistes est en cours.
Belga