Comment une énorme commande de chocolat vient d’éviter des licenciements au sein de l’ex-usine Godiva

C’est l’histoire étonnant d’une boîte de chocolat (gigantesque, on vous l’accorde), qui vient d’éviter un plan de licenciement collectif à la Manufacture belge de chocolat (ex-Godiva), rapporte L’Echo.

On pourrait y voir là une goûteuse praline, au milieu d’une boîte pourtant bien assombrie par la crise sanitaire : une procédure de licenciement collective était, jusqu’il y a peu, sur les rails au sein de la Manufacture belge de chocolat (ex-usine Godiva), située à Koekelberg, avec une procédure Renault engagée. Ainsi, 35 emplois devaient y être supprimés, dans le cadre d’un plan de restructuration, l’entreprise ayant été durement frappée par le ralentissement de l’économie suite à la crise Covid.

C’était sans compter… une commande miraculeuse : ainsi, Godiva, la maison-mère, vient de commander près de 200 tonnes de chocolats à la Manufacture, afin de réachalander ses boutiques dans les aéroports européens, en prévision de la reprise du tourisme et du trafic aérien.

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Une commande gigantesque, qu’il faudra produire d’ici juillet : grâce à elle, les 35 emplois sont sauvés, et garantis jusqu’en 2023.

Le rôle des syndicats

Néanmoins, il faut aussi noter que, si ce plan de restructuration a été retiré, c’est aussi grâce au travail des syndicats ayant travaillé en front commun : selon Daniel Vandermeeren, secrétaire permanent FGTB Horval, interrogé par nos confrères, la direction souhaitait suspendre les licenciements durant trois mois (et non les annuler) afin de répondre à cette commande urgente, tout en recrutant également des intérimaires et en favorisant le travail de nuit.

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Les syndicats ont refusé la suspension du plan Renault : en absence d’accord, la direction a donc annoncé son intention de supprimer le plan de licenciement.

 

ArBr avec FrGr – Photo : Belga (illustration)