Christophe De Beukelaer sur la mobilité : “Les gens ont envie de changer, encore faut-il leur donner les moyens”

Le mouvement des Engagés souhaite des consultations populaires, quartier par quartier, afin d’améliorer le plan Good Move de la Région bruxelloise. Christophe De Beukelaer, député bruxellois du parti, était sur le plateau de + d’Actu pour en parler.

Parmi les différentes propositions du parti des Engagés concernant le Plan Good Move, l’une porte sur une consultation populaire à faire à échelle locale et une autre propose d’établir des mailles de circulation plus petite. C’est ce qu’explique Christophe De Beukelaer, “on reconstruit les mailles depuis les communes qui connaissent bien le terrain et on soumet les propositions aux citoyens qui peuvent emmètrent leurs décisions“. Il va d’ailleurs, plus loin en expliquant qu’il faut impliquer les citoyens dans les décisions afin que les décisions politiques puissent se réaliser. “Je ne pense pas que faire de la politique, c’est prendre les citoyens pour des idiots qui n’ont pas envie de changer. Tout le monde se rend bien compte de l’importance de changer la mobilité à Bruxelles du défi climatique et du défi de mobilité économique“.

Pour que l’ensemble des quartiers soient tous d’accord, le député bruxellois explique que la clé pour un nouveau plan de mobilisation, c’est l’adhésion des citoyens. Cependant, il précise que pour avoir cet accord, il ne faut pas refaire les erreurs du passé en réalisant des réunions par Teams en petit comité, mais bien donnant la parole à chaque habitant, par l’intermédiaire des communes.

Une consultation populaire qui peut fonctionner

Selon Christophe De Beukelaer, une consultation auprès des habitants va fonctionner. “On peut tout à fait demander l’avis de la population. On ne va pas faire un plan Good Move contre la population, c’est le blocage total”. Il explique qu’une fois “qu’on a un plan concret, il faut pouvoir le soumettre, sinon c’est avoir peur du vote des citoyens, c’est avoir peur de l’avis des citoyens, et ça ce n’est pas ma vision de la politique“.

► Retrouvez l’intégralité de l’interview de Christophe De Beukelaer

 Camille Paillaud / Une interview de Fabrice Grosfilley