Charles Michel s’explique à la Chambre : “Il y a une crise politique en Espagne, pas en Belgique”

Le Premier ministre Charles Michel a répété mercredi au parlement ne pas vouloir interférer dans les décisions de justice qui concernent le gouvernement catalan destitué, et plus particulièrement le ministre-président Carles Puigdemont installé à Bruxelles.

L’opposition a dénoncé mercredi l’attitude de représentants de la N-VA, y compris des ministres du gouvernement fédéral, qui n’ont pas hésité à soutenir leurs alliés catalans – jusqu’à évoquer l’asile – voire à mettre en doute l’impartialité de la justice espagnole, en dépit des appels à la retenue du Premier ministre.

Il y a bien eu un appel à la “discrétion” mais qui ne valait pas pour l’éternité; il s’agissait d’attendre que viennent des éclaircissements sur la visite à Bruxelles de M. Puigdemont, qui comme tout citoyen bénéficie de la libre circulation, avec les droits et de devoirs que cela implique. Au-delà, seul le dialogue permettra d’aller de l’avant. “Dialogue, dialogue, dialogue politique”, a-t-il dit.

Des contacts diplomatiques existent tant avec le partenaire espagnol qu’au niveau européen, a-t-il ajouté, évoquant leur discrétion.

Avec Belga – Photo : Belga/Laurie Dieffembacq

  • Reportage de Martin Caulier et Marjorie Fellinger

BX1
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur nos mentions légales