Budget fédéral : le Premier ministre mène des entretiens bilatéraux en vue d’un nouveau kern

Belgian Prime Minister Charles Michel pictured during the Te Deum mass, on the occasion of Today's Belgian National Day, at the Saint Michael and St Gudula Cathedral (Cathedrale des Saints Michel et Gudule / Sint-Michiels- en Sint-Goedele kathedraal) in Brussels, Friday 21 July 2017. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK

Le Premier ministre Charles Michel poursuit lundi ses entretiens bilatéraux avec pour objectif de tenir une nouvelle réunion du comité ministériel restreint plus tard dans la journée. La piste d’un prélèvement sur les comptes-titres est toujours sur la table. Le chef du gouvernement fédéral doit maintenant évaluer selon quelles modalités les partenaires de coalition peuvent vivre avec une telle taxe.

Le Premier ministre a dû revenir, le week-end dernier, à des entretiens bilatéraux, après que l’Open Vld s’est opposé à l’idée d’un prélèvement sur les comptes-titres. Cette piste était sur la table en guise d’alternative à l’impôt sur les plus-values que le CD&V demande depuis longtemps mais que l’Open Vld et la N-VA refusent. La N-VA ne se montre pas très enthousiaste non plus vis-à-vis d’une taxe sur les comptes-titres.

Le comité ministériel restreint s’est réuni pendant quelques heures dimanche soir. Il y a été convenu que le Premier ministre mènerait encore une série d’entretiens entre quatre yeux avec ses vice-premiers ministres, pour revenir en plénière ensuite. Charles Michel cherche vraisemblablement, durant ses réunions bilatérales, une manière de rendre acceptable cette taxe aux yeux de tous les partenaires, moyennant des paramètres adaptés.

Certaines sources proches des négociateurs n’excluent pas que la réunion prévue plus tard dans la journée aille au finish, même si elles précisent qu’il reste encore beaucoup de pain sur la planche.

Outre les discussions budgétaires, les pourparlers portent sur la fiscalité équitable, les comptes-titres, la réforme de l’impôt des sociétés et quelques dizaines de propositions dans le domaine socio-économique. On ignore si un accord sur Arco fait partie des négociations. (avec Belga, photo Belga/Nicolas Maeterlinck)