Bruxelles veut inscrire la marionnette à tringle et le tapis de fleurs au patrimoine de l’Unesco

La Région bruxelloise demande la reconnaissance de la tradition de la marionnette à tringle et du tapis de fleurs de Bruxelles comme Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, a annoncé vendredi la secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Patrimoine, Ans Persoons.

Le gouvernement bruxellois marque ainsi son accord concernant le dépôt du dossier de candidature pour la reconnaissance de la tradition de la marionnette à tringle. En parallèle, via le dépôt de la candidature du tapis de fleurs de Bruxelles, la Région rejoint le dossier de candidature international intitulé “L’art éphémère de créer des tapis de fleurs et d’autres éléments avec des matériaux naturels” réunissant la Belgique, l’Espagne, l’Italie, Malte et le Mexique.

Marionnettes et fleurs à l’honneur

Si Bruxelles est mondialement célèbre pour ses trésors Art nouveau et sa diversité architecturale, “elle est également riche d’un patrimoine immatériel de traditions et de folklores uniques, constitutifs de notre identité“, a appuyé Ans Persoons.

Qu’il s’agisse des spectacles de marionnettes au théâtre de Toone ou des impressionnants tapis de fleurs de la Grand-Place, des millions de personnes à travers le monde se rendent aujourd’hui dans notre capitale pour découvrir ces rites et pratiques. Il est donc de notre devoir de préserver, valoriser et transmettre ces traditions bruxelloises et de les faire reconnaitre avec fierté en tant que Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco“, a continué la secrétaire d’État.

Les deux dossiers de candidature sur la liste représentative de l’Unesco, préparés depuis plusieurs années par urban.brussels, seront soumis d’ici fin mars à la décision de l’organisation onusienne.

La marionnette à tringle à Bruxelles, c’est près de quatre siècles de tradition populaire. Un art qui promeut des valeurs fondamentales telles que l’éducation pour tous, la liberté d’expression, la cohésion sociale et les liens intergénérationnels“, a pour sa part insisté le directeur du théâtre Royal de Toone, Nicolas Géal.

■  Reportage de Bryan Mommart, Daniel Magnette et Djôp Medou Mvondo

avec Belga