Bruxelles et le secteur de la construction s’organisent pour stimuler l’emploi de qualité

La gouvernement bruxellois et le secteur de la construction ont conclu mardi un accord sectoriel avec les représentants de la construction, quelques mois après le premier de l’histoire de la Région conclu avec le secteur du transport et de la logistique (3.200 entreprises et 31.000 emplois à Bruxelles).

Le secteur de la construction compte quelques 12.700 entreprises en Région bruxelloise. Employant un peu plus de 8.300 ouvriers, souvent faiblement ou peu qualifiés, ce secteur doit faire face à de nombreux défis comme le vieillissement de sa main d’œuvre et son renouvellement, alors que peu de jeunes empruntent cette voie, les transformations très rapides des procédés et des différentes réglementations en matière de construction ou rénovation des bâtiments. Dans ce contexte, l’accord signé mardi vise à organiser et à pérenniser la concertation entre les pouvoirs publics, les entreprises du secteur et les travailleurs.

Selon le gouvernement bruxellois, ce dialogue social doit permettre de dégager des conditions adéquates pour créer de l’emploi de qualité à Bruxelles et d’anticiper les évolutions des besoins de la Région-capitale. Pour le ministre-président Rudi Vervoort, l’accord est de type “gagnant-gagnant”. La Région, à travers ses instruments publics, peut soutenir le secteur dans ses efforts de formation, de recherche et d’innovation ou encore dans ses efforts de lutte contre toute forme de discrimination. Le secteur peut contribuer à l’essor de la Région en partageant son expertise professionnelle. Selon le ministre de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Didier Gosuin, cet accord permettra notamment de garantir aux chercheurs d’emploi bruxellois qualifiés dans un métier de la construction de trouver un emploi de qualité dans le secteur. L’efficacité de la formation professionnelle dans le secteur sera améliorée. Le nombre de stages en entreprise et d’épreuves de validation des compétences sera augmenté, tout comme le nombre d’offres d’emploi gérées et pourvues par Actiris.

Belga