Bruxelles-Propreté débraie durant les journées d’action nationale : quel est le surcoût des tournées de rattrapage ?

Au cours des différentes journées d’action nationale, les services de Bruxelles-Propreté ont été fortement impactés. Le ramassage des poubelles n’ayant pas été effectué sur tout le territoire, des tournées de rattrapage ont été organisées. Quel est le coût de ces tournées ? S’agit-il d’heures supplémentaires pour les employés ? “Cela dépend du jour de grève“, précise Adel Lassouli, porte-parole de Bruxelles-Propreté.

L’agence chargée des collectes, Bruxelles-Propreté, met tout en œuvre pour “limiter les difficultés opérationnelles qu’elle risque de rencontrer” lors de la journée d’action nationale prévue ce mercredi 25 juin. Si l’agence peut difficilement estimer l’impact du mouvement sur ses activités, elle s’attend tout de même à des perturbations. Dès lors, des tournées de rattrapage, en fonction des moyens humains disponibles, pourraient être organisées pour ramasser les poubelles qui n’auraient pas été collectées.

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En fonction du jour de grève, les tournées de rattrapage peuvent avoir un coup humain et financier plus ou moins important pour l’agence. “Pour peu que le jour de grève tombe au début ou au milieu de la semaine, à savoir du lundi au mercredi, il n’y a pas vraiment de surcoût“, indique Adel Lassouli, porte-parole de Bruxelles-Propreté. Dans ce cas-ci, les tournées sont organisées le lendemain, sur le temps de travail des employés. “En revanche, si on doit organiser les ramassages le samedi, le travail est valorisé différemment au niveau salarial“, poursuit-il en précisant qu’il existe alors un surcoût à payer par l’agence de propreté. “Généralement, on s’arrange pour que les rattrapages aient lieu durant la semaine.

Au-delà du surcoût potentiel lié au jour de rattrapage, ces tournées ont également un coût humain. “Pour pouvoir assurer les rattrapages, il faut du personnel“, poursuit Adel Lassouli. “Cela signifie qu’on ne peut pas toujours octroyer les jours de congé qui sont demandés.” Ces congés doivent donc être rattrapés à un autre moment. “S’il y a eu de nombreuses grèves durant l’année, il faut engager des contrats ponctuels, limités, pour remplacer le personnel en congé.”

Enfin, Adel Lassouli précise qu’il existe un troisième surcoût lié cette fois à l’organisation. Les équipes doivent configurer les tournées de rattrapage tout en limitant au maximum l’impact du débrayage. “Ces équipes perdent alors du temps sur d’autres projets. Cependant, il est difficile de chiffrer ces différents surcoûts“, conclut le porte-parole.

Rédaction  – Photo : Bruxelles-Propreté

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24 juin 2025 - 13h48
Modifié le 24 juin 2025 - 13h48

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