Bruxelles : le remaniement du collège de la Ville ne sera pas terminé avant… septembre
Le remaniement du collège des bourgmestre et échevins de la Ville de Bruxelles, imposé par la démission du bourgmestre Yvan Mayeur et de la présidente du CPAS Pascale Peraïta (PS), ainsi que par le départ du sp.a de la majorité, ne sera pas pleinement opérationnel avant plusieurs semaines, a-t-on appris vendredi.
Pour des raisons de procédure, le futur bourgmestre Philippe Close (PS), qui bénéficie du nombre de signatures requis dans son groupe politique et dans la majorité, ne sera pas encore aux manettes lors de la réunion du conseil communal de lundi. Son acte de candidature a été envoyé au ministre-président bruxellois Rudi Vervoort et suit un parcours juridico-administratif de quelques semaines avant la nomination proprement dite. Le nouveau bourgmestre se présentera donc devant les conseillers communaux lors de la séance de rentrée du 4 septembre.
Ce n’est donc pas avant septembre non plus que Philippe Close sera remplacé en tant qu’échevin. Il le sera alors par un élu libéral. La locale du MR a déjà fait connaître le nom de celui qu’elle soutient pour exercer ce mandat. Il s’agit de David Weytsman, avec un bémol : celui-ci est le suppléant du député bruxellois et échevin ucclois Boris Dilliès, engagé dans la course au maïorat de cette commune du sud de la capitale. En cas de victoire de M. Dilliès, David Weytsman prendrait place au parlement bruxellois et non au collège de la Ville où l’on évoque le nom de Clémentine Barzin, si cette hypothèse se concrétise.
Lundi, l’échevin Ahmed El Ktibi devrait accéder au poste de président du CPAS, ce qui nécessitera une interruption de la réunion du conseil communal pour permettre son élection, d’abord comme conseiller de CPAS, et ensuite comme président. Dans pareil cas, c’est le conseiller communal PS Khalid Zian qui lui succéderait comme échevin.
Par ailleurs, l’échevine sp.a de la Participation Ans Persoons, si elle concrétise le départ de sa formation, démissionnera de son poste. Le PS et les libéraux s’engagent à ne pas la remplacer numériquement. (Belga, photo Belga/Laurie Dieffembacq)