Bruxelles-Environnement dévoile une carte des zones les plus chaudes de la Région bruxelloise

Pas de photo disponible

Bruxelles-Environnement a commandité une cartographie des “îlots de fraîcheur” de la Région de Bruxelles-Capitale, pour déterminer les endroits les plus chauds et les plus froids de la capitale.

En ces périodes de forte chaleur, il est difficile de trouver des coins d’ombre ou de fraicheur, si ce n’est dans les parcs et forêts alentours. Pour permettre aux Bruxellois de mieux se représenter ces endroits plus “frais”, Bruxelles-Environnement a commandité une étude pour cartographier les “îlots de fraîcheur” de la Région de Bruxelles-Capitale. Ces îlots sont le contraire des “îlots de chaleurs urbains”, des espaces confinés qui font que dans certaines conditions spécifiques, la température de l’air pendant la nuit peut être jusqu’à 10°C plus élevées que dans les zones rurales ou forestières. Ce phénomène s’explique par le fait que les bâtiments et revêtements imperméables ainsi que le trafic automobile et les activités humaines peuvent augmenter la température dans les villes.

Bruxelles-Environnement a donc demandé au “Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek” (VITO) de cartographier les îlots de fraîcheur permettant aux personnes plus touchées par les vagues de chaleur de se rafraîchir et d’éviter les zones les plus chaudes de la capitale. L’objectif est également de cibler les zones les plus à risques afin d’y mener prioritairement des actions concrètes.

Sur les deux cartes ci-dessous, vous pouvez ainsi voir en rouge les zones les plus chaudes (principalement dans le centre et le nord de la Région) et en bleu les zones les plus fraîches. Elles prennent en compte la température de l’air, le rayonnement solaire, le vent et le taux d’humidité. La situation est clairement plus à risque dans le Pentagone et aux alentours du centre-ville de Bruxelles.

Quelques espaces verts démontrent toutefois que la température peut rapidement baisser avec les arbres et la verdure (comme le parc royal ou le parc du Cinquantenaire). “Il n’est pas toujours évident de planter des arbres en ville, mais l’avantage de ce type de mesures c’est qu’elles ont également un effet positif sur la qualité de vie et l’attractivité de la ville”, propose notamment Bruxelles-Environnement. Le service annonce toutefois qu’un seul arbre sur une place ne peut évidemment pas permettre que celle-ci soit rapidement rafraîchie. Il faut bien plus d’espace vert pour permettre une température moins élevée. “Ces cartes mettent en évidence que l’ombrage procuré par les arbres densément feuillus, idéalement en combinaison avec des ‘espaces bleus’ (étangs, fontaines, cours d’eau, etc.), constitue les conditions les plus efficaces pour réduire le stress causé par la chaleur dans les espaces extérieurs”, continue Bruxelles-Environnement.

Le site du service régional propose également une carte des fontaines et fontaines d’eau potable pour se rafraîchir ainsi que des espaces vertes ouverts au public dans toute la Région.

Plus d’informations sur le site de Bruxelles-Environnement.

Gr.I. – Photo : illustration Belga/Siska Gremmelprez – Graphiques : Bruxelles-Environnement