Brusano : “Nous avons un brouillon de contrat de gestion”

Lors de la commission santé de ce mercredi, plusieurs députés de l’opposition ont interpellé le ministre de la Santé, Alain Maron (Ecolo), concernant l’asbl Brusano. Le ministre est revenu sur le contrat de gestion en cours de réalisation et sur les missions de l’association.

Suite au dossier de la rédaction de BX1 sur le coût de Brusano, plusieurs députés de l’opposition, ont interrogé le ministre Alain Maron afin d’obtenir certains éclaircissements. David Leisterh (MR) et Céline Fremault (cdH) sont notamment revenus sur le coût plus important de Brusano aujourd’hui qu’avant la fusion des quatre ASBL (Conectar, RML-B, Palliabru et SISD). Pour le ministre, le coût plus important est lié à l’indexation et aux subsides supplémentaires pour des missions particulières. “En 2018, nous avions 1,3 million et maintenant nous en sommes à 1,410 million d’euros.”

Il est également revenu sur l’arrêt de subvention qui n’existe toujours pas pour 2021. “Il est en cours. Nous en avons fait pour 2019 et 2020 comme prévu dans la législation. Quant au contrat de gestion, c’est vrai nous avons pris du retard mais c’est à cause du covid. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Nous avons un brouillon et il devrait être finalisé prochainement.”

“Quand on rationalise, c’est tout de même pour une question de coût et d’efficacité, a ajouté Céline Fremault. Il nous semble donc important que les missions soient mieux définies rapidement dans un contrat de gestion.”

Préciser les missions

Au niveau des missions, la députée écolo, Magali Plovie, a reconnu que Brusano était née en fin de législature et qu’‘on créait un instrument sans savoir ce qu’on voulait en faire. Depuis, on a travaillé pour qu’il ait une plus-value. Il va permettre une meilleure organisation des soins.”

Pour Alain Maron, Brusano ne fait pas double emploi avec les équipes de Sémiramis ou de Continuing care. Celles-ci sont en contact avec les patients qui ont besoin de soins à domicile. Brusano offre un service de psychologie aux infirmiers et professionnels de santé qui rencontrent des difficultés sur le terrain. Elle doit aussi former d’autres personnes comme les médecins généralistes à effectuer des actes en soins palliatifs pour soulager ces deux structures qui sont débordées.

“Je pense même qu’il n’y a pas assez de moyens pour la première ligne, a-t-il ajouté. Nous sommes en train d’établir des priorités et peut-être que nous allons même augmenter les moyens selon le plan stratégique qui sera soumis.”

Vanessa Lhuillier – Photo: BX1

 

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09 juin 2021 - 17h50
Modifié le 10 juin 2021 - 10h45