Boris Dilliès : “Sur la méthode de mise en place des consignes du CNS, cela devient insupportable”
Le bourgmestre d’Uccle, Boris Dilliès (MR) était l’invité de Fabrice Grosfilley dans Toujours plus d’actu. Ensemble, ils sont revenus sur l’obligation du port du masque mais aussi sur la mobilité dans la commune.
Pour le bourgmestre, il ne faut pas contredire l’avis des scientifiques concernant le port du masque. Par contre, il s’est montré très critique concernant la mise en place de la mesure. “Sur la méthode, cela devient insupportable. In fine, sur le terrain, ces sont les communes qui sont en première ligne pour la mise en pratique et la communication envers les citoyens. La veille pour le lendemain, cela devient très compliqué. Les communes avec les polices locales sont au premier plan et je me demande si on ne peut pas mettre des délais car c’est compliqué.”
Récemment, le collège ucclois a aussi décidé de supprimer une partie des rues mises en zone de rencontre. Une décision qui a surpris certains. “Le collège avait pris ces décisions mais cela était provisoire. Depuis le départ, on analyse et on objective les choses. Quand nous les avons mise en place, c’était une question de sécurité sanitaire. On avait une demande de certains commerçants qui craignaient que les clients ne viennent pas si le trottoir était étroit. On a eu les abords des écoles et en ce moment la question ne se pose plus et dans certains quartiers commerçants, on a vu que cela n’était pas utile de maintenir la mesure.”
Trouver une solution pour le bois de la Cambre
Pendant le confinement, le bois de la Cambre a été fermé à la circulation. Cependant, avec le retour progressif des voitures, il a fallu adapter le plan de circulation car Uccle subissait d’importants embouteillage. Mais pour le bourgmestre, Boris Dilliès, la situation actuelle n’est toujours pas satisfaisante. Le sud d’Uccle et notamment la drève de Lorraine ou la chaussée de la Hulpe sont constamment embouteillées.“On voit que c’est le chaos et le bois doit être celui de tous les Bruxellois et je n’ai aucun tabou en la matière. On parle de double sens, d’axes ouverts, on doit avancer ensemble pour trouver une solution équilibrée qui convienne à tout le monde. L’idée n’est pas de rouvrir comme avant et on peut trouver une solution. Ce n’est pas le tout bagnole ou le tout vélo. L’idéal serait de trouver un accord pour la rentrée de septembre mais cela fait 20 ans qu’on parle du bois de la Cambre.”
V.Lh. – Photo: BX1