Benoît Cerexhe (cdH): “Mon seul regret? Ne pas avoir réussi à mettre en place la communauté métropolitaine”

Le bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre, Benoît Cerexhe (CDH), a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw ce lundi à 12h45 dans l’Interview sur BX1.

Ce mardi sera le dernier jour pour Benoît Cerexhe en tant que député bruxellois, puisqu’il a décidé de ne pas se présenter lors des prochaines élections le 26 mai. A-t-il, aujourd’hui, un “mea culpa” à faire, au vu de toute sa carrière politique de député?

D’abord, j’ai eu cette chance extraordinaire de pouvoir participer pendant 20 ans à la Région bruxelloise. Et après 20 ans de vie parlementaire, je trouve que le bilan est assez positif. Mais j’ai tout de même un regret fondamental, c’est de ne pas avoir réussi à mettre sur pied la communauté métropolitaine. Car je pense que c’est indispensable, à Bruxelles, de pouvoir travailler avec la périphérie. C’était un des acquis, je me suis beaucoup battu durant la 6ème réforme de l’Etat pour obtenir la création de cette communauté. Malheureusement, aujourd’hui, elle n’a toujours pas vu le jour. Donc ça c’est un regret.

Concernant un bilan plus global sur la Région bruxelloise, Benoît Cerexhe reconnait plusieurs points négatifs. “Un gouvernement n’est jamais parfait. Mais il est vrai qu’il y a des points un peu plus négatifs. On a dû vivre le scandale du Samusocial, des dossiers pas encore abouti – comme le plan Taxis – on a aussi le gros problème de la mobilité. Alors, certes, ce n’est pas la faute d’un ministre ou d’un gouvernement en particulier. Mais on doit bien constater que la mobilité n’est pas meilleure aujourd’hui qu’il y a 5 ans.

Enfin, sur le sondages RTBF/La Libre qui place Ecolo en tête dans les intentions de votes des Bruxellois pour le fédéral, et le PS en deuxième position: “C’est un échec de ne pas avoir réussi à lancer la jeune classe moyenne à Bruxelles depuis la création de la Région. C’est, à mon avis, l’enjeu numéro 1 de ces 10, 20 prochaines années. Et je n’ai pas l’impression qu’un gouvernement PS-Ecolo ou Ecolo-PS soit leur préoccupation première. Et là je dis ‘attention’: Bruxelles ne peut pas continuer à s’appauvrir“.

Retrouvez l’interview de Benoît Cerexhe dans son intégralité