Belfius tentée par un “mariage” avec Proximus

Le patron de la banque Belfius verrait bien son entreprise se “marier” avec Proximus, une offre qui a jusqu’ici été rejetée par l’entreprise de télécoms. Le CEO de la banque détenue à 100% par les pouvoirs publics l’a expliqué lui-même lundi, rapportent L’Echo et De Tijd mardi.

“J’ai fait une première proposition de mariage à Dominique Leroy (CEO de Proximus, NDLR) il y a quelques mois, mais elle m’a opposé une fin de non-recevoir. Comme je suis quelqu’un qui ne rend pas facilement les armes et que j’ai de la patience, je reviendrai à la charge”, a précisé Marc Raisière. “Il y a une vraie plus-value pour nous à nouer des synergies et des partenariats forts et stratégiques avec le monde des télécoms”, ajoute-t-il.

L’entrée en Bourse, prochaine, de Belfius (à maximum 49,9%), lui donnera en tout état de cause un accès aux marchés financiers, note L’Echo. Des synergies entre Belfius et Proximus pourraient également être perçues d’un très bon oeil par l’actionnaire public, la majorité de centre droit ayant toujours fait de la rationalisation des entreprises (semi) publiques un de ses chevaux de bataille.

Contactée par le journal, Dominique Leroy s’est refusée à commenter la nouvelle, lâchant qu’en tout cas, “Proximus n’a pas l’intention de se lancer dans des produits bancaires”.

Alexander De Croo (Open Vld), ministre de tutelle des télécoms, dit de son côté ne “rien avoir contre certaines synergies”, mais précise que “les cartes sont entre les mains du management pour ce genre de rapprochement”.

Belga