Avec “Choco Loco”, le chocolat est à l’honneur à Train World
L’exposition temporaire “Choco Loco” se tiendra du 20 octobre au 21 février à Train World, le musée de la SNCB.
Le musée du train à Schaerbeek a sollicité deux artistes spécialisés dans la sculpture en chocolat pour enrichir ses allées d’une vingtaine de maquettes chocolatées. L’exposition temporaire “Choco Loco” se tiendra du 20 octobre au 21 février à Train World, le musée de la SNCB.
Le chocolat et le train ont donné à la Belgique un rayonnement international dès le 19e siècle, a indiqué Pieter Jonckers, directeur de Train World, au cours d’une conférence de presse lundi. Après Tintin, Lego et Paul Delvaux, l’institution accueille ainsi sa quatrième exposition temporaire majeure depuis son ouverture en 2015.
La scénographie de Train World a été confiée à l’auteur François Schuiten et c’est également lui qui a dessiné les projets de maquettes en chocolat. Les “sculpteurs” Peter Teerlinck et Bart Steegmans se sont chargés de la réalisation. Plus d’une tonne de chocolat a été nécessaire à la conception de 23 statues.
Parmi celles-ci figurent la gare du Midi, le buste d’un machiniste, la locomotive Type 12, un Thalys stylisé… Selon les œuvres, “les maîtres chocolatiers ont fait fondre le chocolat brut et l’ont malaxé pour lui donner la forme souhaitée, ou ils se sont attaqués directement au bloc de chocolat brut, à la manière d’un sculpteur“, expliquent les organisateurs.
A long terme, le directeur de Train World espère bien conserver au musée l’une ou l’autre pièce. Ces œuvres doivent être maintenues dans un environnement à la bonne température et au bon taux d’humidité, au risque de blanchir avec le temps. Plusieurs activités seront organisées dans le cadre de l’exposition: une conférence sur le cacao équitable, des dégustations, des balades littéraires, des stages pour enfants en période scolaire…
Ami de François Schuiten, le chocolatier Pierre Marcolini a été désigné ambassadeur de “Choco Loco”, aux côtés de son collègue Dominique Persoone. Si la Belgique a été l’une des pionnières de l’industrie ferroviaire, Pierre Marcolini rappelle que le savoir-faire industriel belge a aussi permis de passer très tôt sous le seuil des 25 microns lors du broyage de la fève de cacao, construisant ainsi la renommée de notre chocolat.
Les deux chocolatiers ont réalisé une tablette “Étoile du Nord” pour l’exposition. La douceur a été préparée avec des fèves de cacao cultivées au Mexique par le planteur belge Mathieu Brees.
Belga/Photos: Benoit Doppagne