Audi Brussels veut redémarrer la semaine prochaine

L’usine est fermée depuis plusieurs semaines en raison de congés collectifs mais aussi d’une demande insuffisante pour la Q8 e-tron, le SUV électrique qui y est produit. L’intention serait désormais de redémarrer mercredi prochain, ont appris les syndicats.

Audi Brussels souhaiterait redémarrer progressivement la semaine prochaine. La direction a informé les syndicats de son intention ce jeudi.

“Nous attendons de voir si ce sera le cas. Certains veulent reprendre le travail, d’autres pas”, rapportent les organisations syndicales. Le plan de la direction serait de redémarrer département par département dès mercredi, pour une reprise totale vendredi. Les syndicats ont également été informés qu’Audi Bruxelles continuerait à travailler avec deux équipes jusqu’à la fin de cette année, contrairement à la volonté de n’en garder qu’une seule au départ. On ne sait pas exactement ce que cela signifie dans le cadre de la restructuration annoncée par le constructeur, qui envisage de supprimer 1.500 emplois d’ici fin octobre. “Ce n’est pas possible de faire fonctionner deux équipes avec 1.500 personnes en moins”, assure une source syndicale.

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Le porte-parole Peter D’hoore a confirmé que la direction souhaitait redémarrer la production à partir du mercredi 4 septembre. “Il s’agira d’un redémarrage progressif pour plusieurs raisons. Nous voulons pouvoir parler à nos travailleurs au niveau de l’équipe, reconstituer nos différents buffers et nous voulons également donner aux fournisseurs la possibilité de se préparer correctement. Nous en avons informé les partenaires sociaux lors d’un conseil d’entreprise ordinaire aujourd’hui.” Une restructuration a été annoncée chez Audi Brussels début juillet. La direction a expliqué qu’elle cesserait plus tôt que prévu la production du modèle Q8 e-tron, dernière voiture à être assemblée à Forest.

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Le constructeur automobile allemand est aux prises avec une surcapacité et l’usine de Bruxelles – l’ancienne Volkswagen Forest – paie le prix de coûts de production plus élevés par rapport aux autres sites d’Audi. Jusqu’à 1.500 personnes pourraient perdre leur emploi cette année, suivies de 1.100 l’an prochain.

Belga

Le PTB demande aux parlementaires de venir dans l’usine

Le député fédéral du PTB, Nabil Boukili alerte sur une possible fermeture de l’usine Audi. Il souhaite que les parlementaires viennent sur place pour analyser la réalité du terrain : « Nous voulons que les politiques voient de leurs propres yeux l’absurdité de fermer une usine moderne capable de s’adapter à tous les besoins de l’automobile de demain (…)  Le monde politique a fait venir les travailleurs et travailleuses d’Audi au Parlement. Maintenant, c’est au tour des parlementaires d’aller constater eux-mêmes la modernité de cette usine».

La rédaction