Audi Brussels : NIO dément avoir l’intention de reprendre l’usine

Audi recherche actuellement assidûment un repreneur pour son usine forestoise, en l’absence d’alternative viable au sein du groupe Volkswagen, maison-mère d’Audi, et alors que VW a décidé de ne plus construire de voitures sur le site bruxellois une fois les derniers exemplaires du SUV électrique Q8 e-tron sortis l’an prochain.

Le constructeur automobile chinois NIO a démenti vendredi être candidat à la reprise de l’usine Audi de Forest, menacée de fermeture, au lendemain de rumeurs en ce sens dans la presse belge. Alors qu’une fermeture de l’usine pourrait entraîner la perte de 2.910 emplois, une délégation de NIO aurait visité le site d’Audi Brussels ces dernières semaines. Et selon De Tijd, le constructeur chinois haut de gamme élaborerait une offre, qu’il devrait remettre au groupe VW d’ici lundi prochain, date limite fixée aux investisseurs potentiels pour soumettre une offre.

L’entreprise asiatique a cependant démenti cette rumeur vendredi. NIO n’a pas l’intention de racheter l’usine Audi et la société se dit “prudente” en ce qui concerne les investissements en actifs fixes, à l’exception des stations d’échange de batteries pour ses voitures, selon les déclarations de son fondateur et CEO William Li à CNEVpost, un média chinois spécialisé dans l’actualité des voitures électriques. “Pourquoi NIO pourrait-elle se permettre l’usine de Bruxelles alors qu’Audi ne le peut pas?“, a-t-il déclaré, ajoutant que les rumeurs en ce sens étaient “sans fondement”.

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NIO est une marque chinoise de haute gamme qui nourrit de fortes ambitions pour l’Europe. Certains de ses modèles sont actuellement disponibles en Norvège, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède et au Danemark, mais pas encore en Belgique. Selon plusieurs médias, D’Ieteren, le groupe qui distribue les voitures du groupe VW en Belgique, s’intéresse à l’usine Audi de Forest. Il souhaiterait utiliser un tiers du site pour remettre à neuf des voitures d’occasion en vue de leur revente, ce qui permettrait d’y sauvegarder quelque 500 emplois.

Belga