Au Square du Centenaire, des sculpteurs transforment des arbres abattus en bancs
INFO BX1 | Les bancs seront inaugurés ce samedi, à Ganshoren.
Abattus récemment dans différents espaces verts bruxellois, ces troncs sont désormais entre les mains de sept sculpteurs : depuis ce mercredi, le collectif Solid-Art réalise dans le square du Centenaire, à Ganshoren, six bancs en bois uniques. “Ces bancs sont réalisés sur le thème de la reconnexion“, indique sur Twitter Dimitri Strobbe, directeur Maintain chez Bruxelles Mobilité.
🪓Valorisation des grumes de #Bruxelles #Mobilité 🪵 N’hésitez pas à passer faire un tour au Square du Centenaire! 🌱 7 sculpteurs sont présents pour réaliser des bancs sur le thème de la reconnexion. Inauguration ce samedi avec des cadeaux pour les enfants 💚#Maintain🙌🏻 pic.twitter.com/BPg6uBMR3x
— Dimitri Strobbe 🚧 (@dimitristrobbe) October 27, 2022
Ainsi, ces bancs permettent de valoriser les grumes, ces troncs d’arbres abattus. “Les artistes ont commencé à travailler le bois hier, ils sont sur place avec leur matériel pour fabriquer les bancs qui seront installés sur le square. Ce sont des arbres abattus un peu partout à Bruxelles : au lieu de les détruire, on les transforme en mobilier urbain“, nous explique Steven Fierens, attaché communication de Bruxelles Mobilité.
Ce n’est pas la première fois que Bruxelles Mobilité ré-utilise le bois des arbres abattus : “on a déjà eu un projet de ce type à Schaerbeek, dans le square Vergote. Mais il s’agissait là de quelque chose de plus artistique et temporaire, ici on est dans du plus fonctionnel“, précise Steven Fierens.
Une inauguration prévue
“Les nouveaux bancs seront inaugurés ce samedi, avec des cadeaux pour les enfants“, indique Dimitri Strobbe, “de 14h à 16h, les familles pourront rencontrer les sculpteurs, avoir des informations et participer à un quizz“.
Les responsables de Bruxelles Mobilité, présents dimanche, donneront également des informations plus larges sur la gestion des arbres à Bruxelles, explique également Steven Fierens.
ArBr – Photos : Twitter / Dimitri Strobbe
